Nous changeons des vies
Donner

Quand on veut, on peut.

Deux navigatrices communautaires au 211 partagent certaines de leurs leçons de vie à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

À l’aube de cette journée internationale des droits de femmes, nous avons choisi de mettre en lumière deux extraordinaires navigatrices communautaires au 211. Pour chaque personne qui contacte le service, toutes deux s’assurent d’offrir les ressources nécessaires au moment opportun. La vie n’est pas toujours facile, mais grâce à leur travail admirable, il est désormais plus simple de trouver de l’aide. Angele-Anne Vautour et Sylvie Lirette, merci pour tout ce que vous représentez, pour votre contribution et votre engagement, jour après jour.

Angele-Anne Vautour

J’ai grandi dans une petite communauté et j’ai dû travailler fort pour aller étudier à l’université, décrocher un emploi au gouvernent, et poursuivre mes rêves.  J’ai travaillé auprès des jeunes, à l‘évaluation des besoins, et comme gestionnaire de cas avant de trouver mon chez-moi auprès du service du 211.

L’un de mes souhaits les plus chers, c’est que nous soyons capables de reconnaître en nous les femmes fortes que nous sommes, ainsi que de mesurer le rôle déterminant que nous jouons au sein de nos communautés. La journée internationale des droits des femmes est le moment parfait pour apprécier combien nous nous sommes encouragées et soutenues les unes les autres, et pour réfléchir aux moyens de continuer à le faire, de mieux en mieux. C’est donc l’occasion de célébrer et de réaliser que tout est possible si on le veut vraiment.

Ma citation préférée est la suivante, de John Lennon :

« Quand j’avais cinq ans, ma mère me disait toujours que le bonheur est la clé de la vie.
Quand je suis entré à l’école, on m’a demandé ce que je voulais être quand je serai plus grand. J’ai écrit « heureux ». On m’a dit que je n’avais pas compris l’exercice, et je leur ai dit qu’ils n’avaient pas compris la vie. »

Au travers de mon engagement au sein de la communauté et de mon travail avec les gens comme au cours de mes études puis de ma carrière, j’ai toujours été de l’avant, en misant sur l’avenir. Mais le temps passe si vite! Bien d’autres valeurs sont toutes aussi importantes, comme la satisfaction d’aimer ce que l’on fait et les relations avec ceux qui nous entourent. J’aurais aimé que quelqu’un me le dise quand j’étais plus jeune.

Il est intéressant d’y réfléchir aujourd’hui. Au-delà de mes études, mon esprit communautaire et le travail effectué depuis ma jeunesse m’ont aidée à construire des relations solides et à guider ma carrière vers ce qu’elle est devenue. J’espère d’ailleurs que les jeunes femmes qui entrent sur le marché du travail comprennent bien qu’elles ont plus de valeur que leurs études, qu’elles représentent bien plus que ce qui est sur le papier. Elles se doivent de reconnaître leurs propres forces et leurs qualités distinctes et de les embrasser pleinement.

Je pense qu’il s’agit d’un conseil très utile quand on porte plusieurs casquettes. Pour ma part, je suis en autres une mère, une fille, une conseillère en économie domestique, une navigatrice communautaire au 211, une amie. À travers tout cela, j’ai appris à être indulgente envers moi-même, et à prendre soin de moi en priorité. Maintenant, grâce au 211, plus personne n’est seul pour chercher de l’aide, plus besoin d’appeler d’innombrables organismes pour obtenir du soutien. Toutes les ressources sont disponibles auprès d’un seul numéro, le 211, et c’est tout simplement formidable.

 

                    Sylvie Lirette

En tant que femme, nous sommes fortes, et il est vraiment important d’avoir foi en nous-même. Croire en nos capacités et en notre esprit – c’est ainsi que l’on fait face à ce que la vie met sur notre chemin.

« Quand on veut, on peut » : c’est ma citation préférée. Quand on a la volonté d’obtenir quelque chose, quand on y croit, quand on décide d’agir, alors il y a toujours une solution, un résultat possible, une façon d’aller de l’avant. C’est comme ça que je conçois la vie.

J’ai grandi à Caraquet puis déménagé à Ottawa pour étudier l’ergothérapie. Je suis ensuite revenue au Nouveau-Brunswick pour travailler dans le domaine de la santé mentale avant de compléter un master en travail social. J’ai fait du bénévolat auprès de l’institut national canadien pour les aveugles (INCA) et pour le programme d’appels amicaux de la Croix rouge et j’ai fait du travail communautaire pendant des années. Toutes ces expériences m’ont vraiment amenée à développer une certaine conscience intérieure. J’adore aider les autres, être à leur écoute, et les aider à trouver des solutions, j’ai donc décidé de poursuivre cette route et cela m’a amenée ici, au service 211.

Je suis une fille, une amie, une navigatrice communautaire au 211, une travailleuse sociale, une partenaire, une épouse, une voisine, une confidente, une oreille attentive, mais je suis encore beaucoup plus. Je suis quelqu’un qui vit chaque moment pleinement : au travail, je me concentre sur le travail, avec une amie, je me consacre uniquement à cette amitié. Cette attitude me permet d’alléger le fait de tenir plusieurs rôles.

J’interagis avec des femmes tous les jours : des collègues, des amis, des membres de ma famille, les femmes qui appellent le service, et je suis toujours pleine d’admiration pour de notre force et de notre résilience collective.

Je souhaite que chacune d’entre nous sache que nous sommes toujours plus fortes qu’on ne le pense, que nous pouvons surpasser les obstacles qui semblent infranchissables, et que le 211 est là quand on ne sait plus vers qui se tourner. Nous vous aiderons à accéder aux services nécessaires, nous vous guiderons vers les ressources dont vous avez besoin, et nous le ferons ensemble.

 

Le 211 est un service gratuit et confidentiel qui dirige les gens rapidement vers les services gouvernementaux, sociaux et communautaires essentiels. Lorsque vous ne savez pas vers qui vous adresser, l’aide commence au 211.